Oscilloscope
Une couche phosphorescente est excitée au niveau de l'impact du faisceau
et émet (avec plus ou moins de rémanence) une lumière visible
nommée "spot".
En pratique, la forme des plaques est optimisée pour tenir compte des
effets de bord (courbure des lignes de champ) du condensateur.
Si on applique
sur les plaques une tension en dents de scie ou rampe, le spot traverse
l'écran (en général de la gauche vers la droite) avec une
vitesse constante. C'est le balayage. Une électrode spéciale
permet d'éteindre le faisceau lors du retour (très rapide) du
spot à la fin de chaque balayage.
Comme la sensibilité interne du tube est de l'ordre de 1 V/mm, il est
indispensable d'amplifier les signaux à étudier.
On utilise en général un amplificateur symétrique : on
applique +V sur le plateau supérieur et ?V sur le plateau inférieur.
Après cette amplification, les signaux sont envoyés sur une seconde
paire de plaques (cette fois verticales) qui dévie le faisceau verticalement.
Ils apparaissent donc sur l'écran en coordonnées cartésiennes.
L'applet :
En cliquant sur les boutons, vous pouvez visualiser la trajectoire du faisceau
dans le tube selon la nature de la tension appliquée sur les plaques
du condensateur de déviation. La valeur de la tension continue se règle
en déplaçant le curseur du potentiomètre.
Le cartouche situé à droite visualise le spot sur l'écran
du tube cathodique.
Le trait vert vertical donne l'amplitude du potentiel appliqué sur le
plateau supérieur du condensateur.